La préfecture du département des Bouches-du-Rhône a annoncé, mardi, le passage du bassin de l’Arc en état d’alerte renforcée.

La situation des cours d’eau et les données météo ont conduit le Préfet des Bouches-du-Rhône à placer l’Arc en alerte sécheresse le 3 juillet dernier. Depuis le début du mois de juillet, la situation s’est détériorée et les débits de l’arc sont passés en dessous du seuil de l’alerte renforcée. Le Réal de Jouques voit également ses débits fortement diminuer. De plus, l’est du département subit un déficit de précipitation marqué sur cette période.

Après consultation du comité ressource en eau des Bouches-du-Rhône, le 9 juillet, le Préfet des Bouches-du-Rhône a pris ce jour un arrêté actant l’état d’alerte renforcée sécheresse sur les secteurs de l’Arc aval, de l’Arc amont et du Réal de Jouques.

L’état de la ressource stocké du système Durance-Verdon n’est pas inquiétant pour le moment. Toutefois, les prévisions météorologiques des prochains mois annoncent un été plus chaud et plus sec que la normale sur le bassin méditerranéen. La situation des ressources locales devrait ainsi continuer à se détériorer.

Le Préfet des Bouches-du-Rhône appelle donc l’ensemble des usagers (particuliers, collectivités, industriels, commerçants, artisans, exploitants agricoles…) à avoir un usage économe de l’eau, tout particulièrement pour les usages alimentés par des ressources locales.

Alerte renforcée sécheresse sur l’Arc amont et aval et restrictions associées

Au total 29 communes sont concernées par ce niveau d’alerte dont la commune de Peynier. Le stade d’alerte vise des restrictions progressives des usages de l’eau. Il définit également pour les ressources extérieures provenant de la Durance et du Verdon dites « stockée 1 », des règles de restriction dans l’usage de l’eau.

Les 4 niveaux d’alerte sécheresse

Il existe quatre niveaux de limitation.

Le seuil d’alerte est déclenché lorsque la coexistence de tous les usages (alimentation en eau potable, arrosage, irrigation, etc.) et le bon fonctionnement des milieux aquatiques ne sont plus assurés.

Des restrictions d’usages de l’eau s’appliquent dès ce deuxième seuil.